A cette question nous répondons par l’affirmative, et pour l’enseignant-chercheur Yann Richard, c’est d’ailleurs une bonne piste pour éviter l’échec et une grosse perte de temps. les étudiants sont nombreux chaque année à changer de cursus ou de filière au bout du premier semestre, lorsqu’ils ne se sentent pas vraiment dans leur élément. C’est tout à fait possible de nos jours et dans l’université d’origine, mais auparavant avec les universités monodisciplinaires, c’était juste impossible. L’étudiant ajuste donc son choix, et par la même occasion, augmente ses chances de réussite.
Quelques conditions à la réorientation
Les universités prônent désormais un système plus favorable à la réorientation de l’étudiant, grâce à la spécialisation progressive, la pluridisciplinarité, les cours optionnels, les semestres communs, etc. Seulement, la transition se fait plus facilement lorsque l’ancien domaine de formation choisi, et celui que vous convoiter dorénavant doivent être proche. Ainsi, on passe facilement d’une licence à une autre dans des domaines proches. Si tel n’est pas le cas, vous devrez prouver que vous détenez des prérequis d’un niveau moyen dans les disciplines de base du nouveau domaine, car il est éloigné de l’ancien.
Il y a également possibilité de changer pour un cursus technologique (IUT) ou technique (STS) à travers de s passerelles de recrutement ( étude de dossier, concours d’admission) mises en place ans plusieurs écoles. Vous pouvez donc vous réorienter au cours du premier semestre, à la fin de ce semestre, ou même après validation du niveau L1.
Nous vous conseillons néanmoins de participer à des ateliers de réorientation si votre université les prévoit, ou simplement de faire une introspection sérieuse avant votre réorientation, car nombreux sont ceux qui ne se posent pas les bonnes questions. L’échec du premier semestre peut être dû au manque d’intérêt pour la discipline, ou aux difficultés à organiser son emploi de temps et à assimiler les nouvelles matières.